top of page

Je m'appelle Chantal S. Je suis née en 1950 à Bourges, j'ai 67 ans. J'ai toujours vécu à Bourges. J'ai habité presque toute ma vie dans le quartier de l'aéroport, et depuis quelques années, je réside au Moulon.

​

Lorsque j'étais plus jeune, je n'avais pas forcément une idée précise sur le métier que j'aurais aimé exercer, mais la vente m'a toujours intéressée.

J'ai commencé à travailler vers 18 ans. L'école ne m'intéressait absolument pas, je n'ai jamais fait d'études supérieures, je ne me suis même pas présentée au certificat d'études. J'ai donc décidé de me lancer assez tôt dans la vie professionnelle. A l'époque, l'embauche était facile ; je me suis simplement présentée à un magasin en demandant si une place de vendeuse était vacante et j'ai été prise tout de suite.

 

Ainsi, de 18 à 24 ans, j'ai travaillé dans différents magasins de Bourges. En tant que vendeuse, mon travail consistait, évidemment, à vendre, mais aussi à conseiller les clients et à discuter avec eux. J'ai adoré mon métier : le travail n'était ni fatigant ni stressant, et quels que soient les magasins dans lesquels j'ai exercé, l'ambiance était toujours bonne.

J'ai toujours occupé une place d'employée en utilisant simplement une caisse enregistreuse ; j'avais des horaires assez classiques : je travaillais le matin de 9 heures à midi, puis de 14 heures à 19 heures.

 

Ce que j'ai le plus aimé, c'est le contact avec les gens, les discussions et les échanges avec les clients.

J'ai exercé ma profession de vendeuse pendant six ans. Puis, après m'être mariée, j'ai travaillé plusieurs mois en tant que serveuse dans le bar que tenait mon mari. Cette expérience m'a profondément déplu et j'ai mal vécu cette période.

​

Après la naissance de mon fils, que j'ai élevé seule, j'ai arrêté de travailler à l'âge de 25/26 ans. Ensuite, je suis tombée malade (sclérose en plaques) et je n'ai jamais repris d'emploi. Le métier de vendeuse me manque beaucoup.

Passeur de Mémoire

bottom of page